google-site-verification: googleaa5bbe674fd3abf9.html

Lucas Alonso Escritor

sábado, 9 de julio de 2016

Cuento: El Ermitaño Ingles - Un Ermite Anglais


Un ermitaño inglés








El ermitaño vivía con un grupo de leones. Se había perdido en una expedición, de eso hacía dos años. Nunca lo encontraron. Ahora sólo tenía sus dos valijas: una era la de su chelo y otra, la de la ropa, que iba alternando.
    Gracias a las notas de su violonchelo seguía vivo. Lo visitaban cuando amanecía. Él empezaba a tocar hasta la puesta del sol y los leones le llevaban carne cruda que cocinaba a la noche, bien tarde.
     Un día, mientras tocaba su música, un león macho trató de atacarlo y dos hembras se lo impidieron.
    En su nueva y extraña existencia, el ermitaño tenía una posesión especial. Se trataba de una cortina de grandes y bellas lentejuelas de colores, que había sacado de su casa y que había llevado, para colgar en la cabaña donde iba a hospedarse, si su destino no hubiera cambiado. Ahora, la cortina colgaba de tres maderas que simulaban una puerta, única obra que había llevado a cabo. Los leones, miraban esas grandes lentejuelas que, en sus reflejos, jugaban con el sol mientras él, hacía su música.




      Un ermite anglais








Un ermite anglais. L’ermite vivait avec un groupe de lions. Il s’était perdu suite à une expédition, il y a de cela deux ans. On ne le retrouva jamais. Il ne lui restait maintenant que deux valises : l’une contenant son violoncelle, l’autre celle de ses habits.
    Grâce aux notes de son violoncelle, il restait en vie. Ils le visitaient à l’aube. Lui commençait à jouer et continuait jusqu’à ce que le soleil soit levé. Les lions lui apportaient de la viande crue qu’il cuisinait la nuit, fort tard.
    Un jour, tandis qu’il jouait sa musique, un lion mâle chercha à l’attaquer mais deux femelles l’en empêchèrent.
    Dans sa nouvelle et étrange existence, l’ermite avait une possession spéciale. Il s’agissait d’un rideau fait de grandes et belles paillettes de couleur, qu’il avait pris de sa maison pour l’accrocher dans la cabane qu’il habiterait, si son destin n’eut pas changé. Maintenant, le rideau était accroché à trois bouts de bois qui simulaient une porte, unique ouvrage qu’il ait mené à bien. Les lions regardaient ces paillettes qui, par leurs reflets, jouaient avec le soleil tandis que lui poursuivait sa musique.